Sous une pluie battante, ils ont embrasé la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dix interprètes de la compagnie Mazelfreten débarquent à Quimper pour conjuguer la transe infinie de l’univers du clubbing à l’énergie spontanée des battles.
Un ballet ? Oui, mais électro. Électro-sensible, devrait-on dire, tant cet hommage à la seule danse urbaine née en France, au tournant du siècle dans les discothèques, allie une physicalité viscérale et des moments poétiques, comme suspendus.
Fruit de la rencontre en 2016 entre Brandon Masele, issu de la culture électro, et la free-styleuse Laura Defretin, venue du hip hop, cet univers distinctif est depuis dix ans la signature de la compagnie Mazelfreten. Leur gestuelle, puisant au meilleur des deux langages, a ouvert au grand public des créations marquées par des jeux de bras organiques, une présence scénique incandescente et une puissante écriture de groupe.
Sur les boucles musicales du producteur NiKiT, leur danse se déploie en un collectif hypnotique, vibrant et viscéralement incarné, à l’image d’un mouvement qui a conquis la planète.