Mozart comme vous ne l’avez jamais entendu : espiègle, fulgurant et bouleversant. La pianiste Jeanne Bleuse et le Quatuor Magenta conjuguent leurs talents pour un concert en forme de portrait mouvant du génie de Salzbourg. Quatre partitions, quatre âges de la vie de Mozart, portés par cinq musiciennes en parfaite osmose.
Avec ce concert dédié au divin Wolfgang, Jeanne Bleuse, artiste associée au Théâtre de Cornouaille, revient à ses premières amours. Accompagnée des quatre interprètes du jeune Quatuor Magenta, déjà reconnu comme une formation d’excellence, elle a composé un programme alléchant, qui alterne les pièces pour cordes seules et celles mettant aussi à l’honneur le piano. Interprétation brillante, narration sensible : les musiciennes ponctuent le programme de lettres choisies dans la correspondance de Mozart, lues à voix haute. L’espiègle Quatuor Milanais, composé par un Mozart de 16 ans lors de son second voyage en Italie, précède le Concerto en la de 1782, décrit par son auteur, alors en pleine ascension vers la gloire, comme « brillant et agréable à l’oreille ». Il est suivi de la Fantaisie en do mineur, où l’artiste ouvre déjà la voie à Beethoven, avant une surprise finale : la transcription de l’Adagio en do majeur pour Glassharmonica écrit par l’artiste peu de temps avant sa mort, joué ici en quintet, archet à la main, sur des verres en cristal !