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Représentation - Musique
Les Splendeurs du cavalier seul
Collectif Spat'Sonore / Maude Gratton
Présentation
C’est au coeur de la cathédrale de Quimper que les musiciens du Spat’Sonore accompagnés par l’organiste Maude Gratton installent leurs auditeurs au milieu d’une forêt de tubes de cuivre et de pavillons.Immenses orgues à bouches, instruments tentaculaires, les Spat’, créés et développés par le collectif Spat’Sonore, forment une nouvelle famille extraordinaire d’instruments de musique. Des plantes grimpantes en tubes de cuivre coiffées de pavillons-corolles forment un igloo dans lequel vient s’installer l’auditeur, invité à vivre un voyage sonore inouï.
Un dialogue inédit s’installera entre les musiciens de Spat’Sonore et l’organiste Maude Gratton aux claviers du grand orgue de la cathédrale de Quimper, pour la première étape d’une nouvelle création inspirée de Don Quichotte, oeuvre patrimoine de l’humanité aux multiples interprétations. Ce projet est le fruit de rencontres et d’échanges entre le collectif Spat’Sonore et un trio de compositeurs : Elsa Biston, Karl Naegelen, Frédéric Pattar. À l’image de cette oeuvre visionnaire mêlant poésie, farce et philosophie, entre fiction et réalité, tragédie et comédie, cette création sera le fil rouge d’un concert déroulant un fil narratif que ne cesse de hanter le spectre blanc de Don Quichotte.
Distribution/Production
Grand orgue Maude Gratton
Le collectif Spat'Sonore
Direction artistique Nicolas Chedmail
Avec les spatistes Amaryllis Billet, Philippe Bord, Nicolas Chedmail, Maxime Morel, Joris Rhül et Christelle Séry
—
Production Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper - Centre de création musicale
Le collectif Spat'Sonore
Direction artistique Nicolas Chedmail
Avec les spatistes Amaryllis Billet, Philippe Bord, Nicolas Chedmail, Maxime Morel, Joris Rhül et Christelle Séry
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Production Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper - Centre de création musicale
Presse
Deux cors, un tuba, un saxophone et un trombone. Suspendus aux poutres de la cour du Lieu Unique comme un étrange animal à cinq têtes, reliés à une trentaine de pavillons par un enchevêtrement de tuyaux. Au centre de cet enclos, cinq musiciens manipulent la bête en enclenchant jeux d'orgue, filtres, appeaux à sanglier, langues de belle‐mère, sourdines... Quatre mètres plus loin, un son émerge d'un pavillon : crissements, voix humaine, souffle du vent, fracas de la mer, sons d'eau, ruche vibrionnante. C'est le spat, instrument géant et inédit de la famille des cuivres, créé par Nicolas Chedmail en 2001.
Corniste de formation, diplômé du Conservatoire de Nantes, le Nantais ne s'est jamais contenté de la musique classique. « J'avais commencé par le rock, sur mon quatre‐pistes, mais ça n'est pas vraiment sorti du garage. Je voulais faire du tuba mais par erreur me suis retrouvé dans la classe de cor. »
Au Conservatoire de Paris puis de Lyon, Nicolas Chedmail s'ouvre à la musique contemporaine et improvisée. Et commence à bricoler, « à transformer l'instrument avec des tuyaux à la place des coulisses, et un entonnoir au bout. »
Quatre instrumentistes aguerris l'ont rejoint en 2003 : Philippe Bord, Joris Rühl, Thierry Madiot et Patrick Wibart. Deux viennent de la musique classique, deux autres ont des années d'expérimentations sonores derrière eux. Le tubiste Patrick Wibart est aussi un maître de l'ophicléide (ancêtre du tuba) et de son aïeul, le serpent.
D'autres « spatistes » sont attendus : l'instrument n'a pas fini sa croissance et devrait développer d'autres organes, une guitare, des percussions et un violon‐trompette spatialisés. « Cela m'intéressait de créer un instrument pérenne pas seulement fait pour moi. Chacun des interprètes a travaillé sur son spat. Un répertoire commence à se constituer. » Comme cette transcription de Gérard Pesson d'une oeuvre de Ravel pour trois spats et une clarinette. « On pourrait jouer de la fanfare traditionnelle, mais ce n'est pas le but. On essaie de sortir de la démonstration, de l'anecdote. »
OUEST FRANCE
Corniste de formation, diplômé du Conservatoire de Nantes, le Nantais ne s'est jamais contenté de la musique classique. « J'avais commencé par le rock, sur mon quatre‐pistes, mais ça n'est pas vraiment sorti du garage. Je voulais faire du tuba mais par erreur me suis retrouvé dans la classe de cor. »
Au Conservatoire de Paris puis de Lyon, Nicolas Chedmail s'ouvre à la musique contemporaine et improvisée. Et commence à bricoler, « à transformer l'instrument avec des tuyaux à la place des coulisses, et un entonnoir au bout. »
Quatre instrumentistes aguerris l'ont rejoint en 2003 : Philippe Bord, Joris Rühl, Thierry Madiot et Patrick Wibart. Deux viennent de la musique classique, deux autres ont des années d'expérimentations sonores derrière eux. Le tubiste Patrick Wibart est aussi un maître de l'ophicléide (ancêtre du tuba) et de son aïeul, le serpent.
D'autres « spatistes » sont attendus : l'instrument n'a pas fini sa croissance et devrait développer d'autres organes, une guitare, des percussions et un violon‐trompette spatialisés. « Cela m'intéressait de créer un instrument pérenne pas seulement fait pour moi. Chacun des interprètes a travaillé sur son spat. Un répertoire commence à se constituer. » Comme cette transcription de Gérard Pesson d'une oeuvre de Ravel pour trois spats et une clarinette. « On pourrait jouer de la fanfare traditionnelle, mais ce n'est pas le but. On essaie de sortir de la démonstration, de l'anecdote. »
OUEST FRANCE
±1h20
- Saison 20-21
TARIFS
PASS
Compositions Elsa Biston (1978), Karl Naegelen (1979), Frédéric Pattar (1969)
Œuvres d'orgue, improvisations
Festival Sonik
TOUS LES SPECTACLES
ARTISTE COMPAGNON TÉMOIN
Maude Gratton accompagne le Théâtre de Cornouaille.
Retrouvez-la cette saison : Papa Haydn et le jeune Beethoven et Embrassades insensées
Œuvres d'orgue, improvisations
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